lundi 9 novembre 2009

De l'ouverture de l'espace (c'est plein d'étoiles)

J'aime bien le théâtre, ces temps-ci, alors j'en parle. Le thème du billet est Open Space.

Parlons d'abord de la pièce de théâtre, histoire de se détendre, pour laquelle il reste quelques représentations (dépêchez-vous). Au sein d'une boîte de lingerie, les employés ont une furieuse tendance à glander dans l'open space et à tout remettre sur le dos de la brave poire qui fait le travail de tous les autres, y compris son boss. Les personnages de cette chouette comédie, on en reconnaît tous au moins un dans son entourage professionnel proche. Les situations de la vie quotidienne des open space, revues avec un humour hystérique, s'enchaînent jusqu'à ce qu'un gros problème ne pousse les gentils glandeurs à s'unir et à se bouger le cul (je ricane d'ailleurs à l'idée des commentaires des pontes du Medef si la situation se produisait vraiment, hin hin hin).
Un chouette moment de détente et de rigolade.


Dimanche 17 janvier à 16h
Mercredi 3 février à 19h
Dimanche 7 février à 19h
Mercredi 10 février à 19h
Théâtre de la Reine Blanche

Pour rester sur le même sujet, difficile de ne pas parler du gros succès en librairie depuis l'hiver dernier au moins, le livre "L'Open space m'a tuer". Au travers d'une dizaine de chapitres, avec un ton pour le moins mordant, ce livre rapidement lu donne un aperçu clair et cynique du travail dans les boîtes de conseil et autres SSII. J'ai vu, dans ma courte carrière, les divers comportements désespérants que provoquent les soi-disantes "améliorations" apportées aux lieux de travail : les accros au Blackberry, le flicage par ses propres collègues, etc. Les "open space", parce qu'ils fonctionnent sur le principe de nivellement par le bas, de diviser pour régner, etc. en exploitant les tendances grégaires de l'être humain font finalement saillir le pire de l'humain afin de tirer le maximum de productivité, de profitabilité, pour l'entreprise de ce pire. Alors ce new management, dont la plupart des étagères des librairies spécialisées se font l'echo, ce new management, donc a déjà été mis à mal par toutes les études effectuées sur le rapport entre le plaisir de travailler et la productivité. Mais ce n'est pas grave, continuons et laissons les gens se bourrer d'anxiolytiques (et de bouquins de coaching et de développement personnel, dont faudra qu'un jour je cause).

Bref, l'Open Space m'a tuer mets les points sur les "i" avec une petite touche d'humour grinçant. Ils ont aussi un site web.


L'Open space m'a tuer, de Thomas Zuber et Alexandre des Isnards
chez Hachette
ISBN n°2-012374-08-5

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