... mais on ne hait que la manière de flatter.
J'adapte à ma manière le dicton de La Rochefoucauld pour parler de Flattr. Certains d'entre vous l'ont remarqué, j'ai collé un bouton "Flattr" sur le coté de ce blog pour permettre aux quelques uns qui aimeraient les messages de ce blog de se signaler, sachant que je reverserais la valeur de ces dons via flattr aussi.
Mais comment c'est-y que ça marche, vous dites-vous (ou pas) ?
Le principe, c'est que vous dédiez, chaque mois, une somme à distribuer, même très faible. Dans mon cas, 2€. Oui, c'est pas bézef, je vous l'accorde, mais c'est déjà ça (pis ça augmentera à l'occasion). Après, quand je vois un message de blog, une photo, un machin Internet doté d'un bouton "Flattr!" et que ça me plaît, je clique dessus. Pour peu que mon compte Flattr soit alimenté, il va, à la fin du mois, distribuer (2€/nombre de bidules flattés) à tous ceux que j'ai flattés. Si je flatte 2 trucs, ça fait 1€ chacun. Pour 4, ça fait 0.50€ chacun. Etc. Dans l'autre sens, les dons que je reçois, alimentent mon compte à moi.
Sachant que Flattr récupère 10% des dons. Evidemment, si tout le monde reverse les dons, c'est Flattr qui gagne. Mais j'espère que mes quelques sioux reversés s'ajouteront pour faire une somme correcte aux gens qui m'ont fourni du Bon Web.
Ce mois-ci, j'ai reçu 1.35€ via ce type de dons (récompensant les messages "Fantasmes d'Acier" et "Les Préjugés ça craint"). Dons qui vont donc alimenter le compte à Flattr qui m'est associé et qui iront récompenser les gens qui pour moi font du Bon Web. J'espère que nombreux seront ceux qui installeront ce bouton. J'espère aussi que Flattr finira par baisser la taille de sa commission (parce que ça fait cher la prestation de chambre de compensation).
Fiches de lectures de divers livres, d'une utilité discutable mais néanmoins présente, à l'usage du lecteur de gauche.
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mardi 12 juin 2012
vendredi 4 décembre 2009
Manifeste espagnol pour la défense des droits fondamentaux sur Internet
(Note de Lectures Libres : Traduction effectuée par moi-même. A part ça, ça vous rappelle pas quelque chose ? Remplacez "Espagne" par "France"...)
Un groupe de journalistes, bloggeurs, professionnels et créateurs espagnols souhaitent exprimer leur ferme opposition à l’inclusion, dans un projet de loi, de quelques changements aux lois espagnoles visant à restreindre les libertés d’expression, d’information et d’accès à la culture sur Internet. Ils déclarent ainsi que :
1. Le droit d’auteur ("copyright") ne devrait pas être au-dessus des droits fondamentaux d’un citoyen à la vie privée, à la sécurité, à la présomption d’innocence, à une protection juridique effective et à la liberté d’expression.
2. La suspension de droits fondamentaux est et doit rester de la compétence exclusive du juge. Ce projet, contrairement aux provisions de l’article 20.5 de la constitution espagnole, mets dans les mains du pouvoir exécutif la possibilité d’empêcher les citoyens espagnols d’accéder à certains sites Internet.
3. Les lois proposées créeraient une incertitude légale parmi les entreprises espagnoles travaillant sur les technologies de l’information, endommageant l’une des rares zones de développement et de futur au sein de leur économie, gênant la création de start-ups, introduisant des barrières dans la compétition et ralentissant sa projection internationale.
4. Les lois proposées menacent la créativité et gênent le développement culturel. Internet et les nouvelles technologies ont démocratisé la création et la publication de tous types de contenus, qui ne dépendent plus d’une petite industrie âgée mais de sources multiples et différentes.
5. Les auteurs, comme tous les travailleurs, sont dignes de vivre de leurs idées créatives, des schémas commerciaux et des activités liées à leurs créations. Essayer de maintenir une industrie obsolète avec des changements législatifs n’est ni équitable ni réaliste. Si leur schéma commercial était basé sur le contrôle des exemplaires de toute création et que cela n’est plus possible sur Internet, ils devraient rechercher un nouveau schéma commercial.
6. Nous pensons que les industries culturelles nécessitent des alternatives modernes, efficaces, crédibles et abordables pour survivre. Elles ont aussi besoin de s’adapter aux nouvelles pratiques sociales.
7. Internet devrait être libre et ne recevoir aucune interférences des groupes qui cherchent à perpétuer des schémas commerciaux obsolètes ainsi qu’à stopper la libre circulation de la connaissance humaine.
8. Nous demandons au gouvernement de garantir la neutralité du web en Espagne, car il agira comme un cadre dans lequel une économie soutenable peut se développer.
9. Nous proposons une véritable réforme des droits de propriété intellectuelle afin de s’assurer d’une société de connaissances, de promouvoir le domaine public et de limiter les abus de la part des organisations de droit d’auteur.
10. Au sein d’une démocratie, les lois et leurs amendements ne devraient être adoptés qu’après un débat public opportun et la consultation avec toutes les parties impliquées. Les changements législatifs affectant les droits fondamentaux ne peuvent être effectués que dans la loi constitutionnelle.
Note : ce manifeste est l’œuvre de plusieurs auteurs et la propriété de tous. Copiez-le, publiez-le, partagez-le à l’envi.
Texte original :
Microsiervios (castillan)
Liens vers ce message :
Blog d'Alias
Un groupe de journalistes, bloggeurs, professionnels et créateurs espagnols souhaitent exprimer leur ferme opposition à l’inclusion, dans un projet de loi, de quelques changements aux lois espagnoles visant à restreindre les libertés d’expression, d’information et d’accès à la culture sur Internet. Ils déclarent ainsi que :
1. Le droit d’auteur ("copyright") ne devrait pas être au-dessus des droits fondamentaux d’un citoyen à la vie privée, à la sécurité, à la présomption d’innocence, à une protection juridique effective et à la liberté d’expression.
2. La suspension de droits fondamentaux est et doit rester de la compétence exclusive du juge. Ce projet, contrairement aux provisions de l’article 20.5 de la constitution espagnole, mets dans les mains du pouvoir exécutif la possibilité d’empêcher les citoyens espagnols d’accéder à certains sites Internet.
3. Les lois proposées créeraient une incertitude légale parmi les entreprises espagnoles travaillant sur les technologies de l’information, endommageant l’une des rares zones de développement et de futur au sein de leur économie, gênant la création de start-ups, introduisant des barrières dans la compétition et ralentissant sa projection internationale.
4. Les lois proposées menacent la créativité et gênent le développement culturel. Internet et les nouvelles technologies ont démocratisé la création et la publication de tous types de contenus, qui ne dépendent plus d’une petite industrie âgée mais de sources multiples et différentes.
5. Les auteurs, comme tous les travailleurs, sont dignes de vivre de leurs idées créatives, des schémas commerciaux et des activités liées à leurs créations. Essayer de maintenir une industrie obsolète avec des changements législatifs n’est ni équitable ni réaliste. Si leur schéma commercial était basé sur le contrôle des exemplaires de toute création et que cela n’est plus possible sur Internet, ils devraient rechercher un nouveau schéma commercial.
6. Nous pensons que les industries culturelles nécessitent des alternatives modernes, efficaces, crédibles et abordables pour survivre. Elles ont aussi besoin de s’adapter aux nouvelles pratiques sociales.
7. Internet devrait être libre et ne recevoir aucune interférences des groupes qui cherchent à perpétuer des schémas commerciaux obsolètes ainsi qu’à stopper la libre circulation de la connaissance humaine.
8. Nous demandons au gouvernement de garantir la neutralité du web en Espagne, car il agira comme un cadre dans lequel une économie soutenable peut se développer.
9. Nous proposons une véritable réforme des droits de propriété intellectuelle afin de s’assurer d’une société de connaissances, de promouvoir le domaine public et de limiter les abus de la part des organisations de droit d’auteur.
10. Au sein d’une démocratie, les lois et leurs amendements ne devraient être adoptés qu’après un débat public opportun et la consultation avec toutes les parties impliquées. Les changements législatifs affectant les droits fondamentaux ne peuvent être effectués que dans la loi constitutionnelle.
Note : ce manifeste est l’œuvre de plusieurs auteurs et la propriété de tous. Copiez-le, publiez-le, partagez-le à l’envi.
Texte original :
Microsiervios (castillan)
Liens vers ce message :
Blog d'Alias
jeudi 7 mai 2009
Hugin & Munin: Blogosphere Fantasy - renforçons nos liens !
"Bloguiliaque" était une tentative désespérée d'obtenir un son agréable en partant de l'ignoble mot "blog" (dont la sonorité est vraiment repoussante).
Une de mes connaissances a eu l'agréable idée de proposer d'utiliser tant que faire se peut les liaisons diverses que l'on peut obtenir en usant correctement des liens URI (ou URL) que l'on peut coller un peu partout sur sa page. Bien que je ne traitât pas de fantasy, je me permets de faire un lien vers son idée qui est bien vue et à laquelle je ne puis qu'adhérer étant donné mon attachement à la diffusion de la culture, sous toutes ses formes.
Je parle de ça, là.
Et, en plus, je ne néglige pas de faire un jour des billets sur quelques ouvrages de science fiction ouvrant bien des horizons politiques et sociaux, ce qui signifie que la fantasy n'est pas aussi éloignée de mes préoccupations qu'on pourrait le croire. Le temps de finir le Gibson, là, et hop.
Messieurs les corbeaux, je vous salue bas.
Une de mes connaissances a eu l'agréable idée de proposer d'utiliser tant que faire se peut les liaisons diverses que l'on peut obtenir en usant correctement des liens URI (ou URL) que l'on peut coller un peu partout sur sa page. Bien que je ne traitât pas de fantasy, je me permets de faire un lien vers son idée qui est bien vue et à laquelle je ne puis qu'adhérer étant donné mon attachement à la diffusion de la culture, sous toutes ses formes.
Je parle de ça, là.
Et, en plus, je ne néglige pas de faire un jour des billets sur quelques ouvrages de science fiction ouvrant bien des horizons politiques et sociaux, ce qui signifie que la fantasy n'est pas aussi éloignée de mes préoccupations qu'on pourrait le croire. Le temps de finir le Gibson, là, et hop.
Messieurs les corbeaux, je vous salue bas.
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