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lundi 30 septembre 2013

La répression personnelle peut mener à l'opression de masse

Hier soir, j'ai regardé pour la première fois le très sympathique Pleasantville. Il s'agit d'une comedie dramatique plutôt amusante et gentille bien qu'un peu longue à démarrer. David, joué par Tobey Maguire, et sa soeur (Reese Witherspoon) vivent avec une mère divorcée un peu cougar sur les bords. David, le quotidien ne lui plaisant guère, se réfugie dans un visionnage passionné d'une série télé américaine des années 50, Pleasantville. Dans cette série, tout le monde vit une petite vie parfaite, toujours identique, heureuse et dénué de changements.
Un soir, David et sa sœur se fritent sur le contrôle de la télévision et, pour une raison anecdotique, se retrouvent transportés dans la réalité de la série, cette réalité de carton pâte d'un rêve américain fantasmé qui n'a jamais existé.

Pourquoi je vous en parle ?

En fait, la sœur du héros, un peu délurée, va faire découvrir le sexe à ces personnages qui n'en ont aucune connaissance, pas même leurs parents (si si). A partir de là, la réalité va se modifier pour adopter de nouveaux paramètres et un nouveau paradigme (les choses peuvent brûler, l'équipe locale peut - gahsp - perdre ses matchs, les choses peuvent devenir en couleurs). L'intéressant, c'est au final que le scénariste de ce film dénonce, d'une manière très légère et gentille, le réactionnariat, le désir fondamental de revenir vers un paradigme idéalisé ne pouvant plus exister. On a peur du changement et on aime être en meute, c'est humain. Entre les livres qui brûlent, les magasins interdits aux "personnes de couleur" et l'apartheid naissante, on est dans du sujet grave.

Pour réutiliser les mots du réal' : Ce film explique que la répression personnelle sert de terreau à une oppression politique plus large... Que lorsque l'on a peur de certains aspects de nous mêmes ou qu'on a peur du changement, nous projetons ces peurs sur d'autres choses, et un tas de situations sociales très moches peuvent se développer.

Ainsi, sous des dehors d'une comédie simplette, le film présente de manière légère des problématiques lourdes. Je pense que ça peut faire un bon point de départ pour discuter avec le p'tit neuveu ou "piéger" gentiment un tonton réac'. Un genre de métaphore un peu gros sabot emballée dans un gros bonbon sucré.

Et pis ça permet aussi de passer un chouette moment.

mercredi 7 novembre 2012

On peut apprendre à tout âge en s'amusant

J'aime les Annales du Disque Monde depuis... Très très longtemps. En gros, il en sort dans les 2 par an, chaque année. Et chaque année je les achète et je les lis. Je viens de finir le 34è volume de la série et j'ai commencé au 5. Ca fait donc quelques années, surtout qu'en fait j'en ai lu 49 car tous ne sont pas de cette série même s'ils sont du même univers. Enfin, je disgresse et vous vous en tapez probablement. Disons que je suis avidement cette série depuis une vingtaine d'année... Et je viens de finir le dernier paru à ce jour, et c'est lui qui m'a donné envie de parler ici de cette série, parce qu'il y a matière.

Normalement, le Disque Monde est un univers médiéval fantastique. Mais, dès les tout premiers, chaque volume a servi à Pratchett comme laboratoire. L'idée est d'introduire une idée ou un comportement modernes dans un univers parfaitement établi et de regarder comment cette nouvelle idée se développe. Par exemple, comment la population d'une ville médiéval fantastique standard réagit-elle à l'arrivée du tout premier touriste ? "Vous dites qu'il est venu uniquement pour ... visiter ? Il est fou !"

Bon, on a un univers médiéval fantastique. Je passe sur les détails marrants sur la géophysique de l'univers, à savoir un monde en forme de disque, posé sur quatre éléphants, posés sur le dos d'une tortue, qui se balade dans l'espace, pour me consacrer à l'essentiel : un univers comportant des humains, des gobelins, des trolls, des nains, des vampires et des loups garous, des "Igors", une propension à se soumettre au cliché littéraire et où plus les gens croient en quelque chose, plus ce quelque chose est Vérité. Ca semble assez classique.

Maintenant, ajoutons-y une idée moderne.

Tenez : La Presse. C'est le cas dans la Vérité. Un homme décide de créer un journal, où il y écrirait les niouzes, avec une propension à vouloir dire la vérité. Bien sûr, certaines forces politiques de la ville détestent cela et cela amène à pas mal d'histoires cocasses mais, surtout, le lecteur découvre par l'exemple et avec humour les notions de censure, de liberté de la presse, de diffamation, etc.

Tenez : La Banque. C'est le cas dans Monnayé.
Tenez : La Police moderne, la Loi & l'Autorité. C'est le cas dans Guet des Orfèvres ainsi que dans Coup de Tabac.
Tenez : La Guerre, le Racisme (Coup de Tabac là aussi), le Pouvoir, l'Histoire, l'Immigration, la Religion, etc.


Bien sûr, tous les livres ne sont pas éducatifs de cette manière, mais l'univers de Pratchett dans ses détails, reste toujours moderne et évolue au fur et à mesure des volumes. Bref, cette série est vraiment une perle. Foncez*.

Coup de Tabac de Terry Pratchett chez l'Atalante (existe aussi en poche)
ISBN n°2-84172611-8

* : lisez-les en français. La traduction est excellente et en profite pour transcrire toute référence évidente pour un lecteur britannique en référence évidente pour un lecteur français. Chapeau bas, monsieur Couton.

vendredi 25 mai 2012

Les préjugés, ça craint

J'avais parlé il y a fort longtemps d'un petit livret que m'avait laissé la Cimade (wikipedia) dans ma boîte aux lettres. Il était excellent. J'ai trouvé hier un nouveau livret dans ma boîte aux lettres et je me sens tenu d'en parler tant il est excellent.

"On n'est plus chez nous."
"On ne peut pas accueillir toute la misère du monde."
"Ce sont tous des criminels, les chiffres sont là."
"La France aux français, la Bourgogne aux escargots."
Ad nauseam.

Marre.
Donc, si vous manquez de répondant contre ces soi-disant 'arguments', je ne peux que vous pousser à lire le petit livret de, quoi, dix pages ? fourni par la Cimade. Dans ce petit recueil, vous trouverez les réponses argumentées et chiffrées, avec force preuves, pour répondre à ces clichés dont l'inanité ne peut que révolter l'humaniste en vous.

Petit Guide pour lutter contre les préjugés sur les migrants (réédition), écrit et édité par la Cimade. Vous pouvez l'y télécharger.

jeudi 23 juin 2011

Montebourg et la démondialisation ainsi que les droits civiques aux US

Allez, hop, retour aux opuscules politiques. Comme d'habitude, les journaleux évoquent les primaires socialistes sur l'air toujours répété de "regardez comment qu'ils sont divisés que c'est pas comme ça à droite" (parce que le métier actuel de nombre de pisse-copies est de vendre du cliché à leurs lecteurs et ça me rappelle qu'il faut que je retrouve l'étude qui racontait que lire une opinion similaire à la sienne propre donnait un gros susucre au cerveau, ceci expliquant alors cela). Les gonzes sont tout aussi divisés à droite, sauf qu'on évite de trop le souligner à longueur de page. Pourtant, Borloo, Galouzeau et Sarko, vu leur positions personnelles envisagées pour 2012, on pourrait penser qu'il y a quelque dissension. Non ?

Passons, ce n'est pas le sujet.

Ce matin, alors que je trainaillais dans une librairie absolument quelconque, je suis tombé sur le petit opus d'Arnaud Montebourg, qui présente globalement ses idées de pour quand il serait président. Donc sa plateforme pour les primaires. Je ne connaissais pas en détail ses positions et mon seul contact avec lui c'est de l'avoir aperçu de loin sur le quai d'une gare récemment (pis j'ai pas la télé). L'ouvrage lu d'une traite de RER/Tramway/Métro, je connais mieux son positionnement et il me plaît globalement. Mais j'attends de lire les autres plateformes avant de me décider. Parce que oui, j'irai voter à la primaire : quand on me donne le droit de vote, j'ai tendance à m'en servir.

Le bouquin de M. Montebourg est très bref. Il commence par évoquer des cas, dans le monde entier, de travailleurs exploités, maltraités, abusés. Je me reconnais d'ailleurs dans un des cas évoqués, tout comme chacun d'entre vous (je doute avoir des lecteurs dans la tranche des 1% les plus riche de France). A partir de là, il établit que la mondialisation est la cause du problème. Ensuite, il suggère des solutions pour lutter, principalement la démondialisation sous la forme d'un "protectionnisme vert" à l'échelle de l'Europe. Je dois avouer que ce keynesianisme proposé n'est pas sans me rappeler une proposition de M. Frédéric Lordon.

Honnêtement, l'effet bonbon sucré pour le cerveau que j'évoquais plus haut est présent, mais justement, je reste méfiant même si son pamphlet (parce que ça en a la forme) va dans mon sens. J'aurais aimé plus de sources sur plusieurs sujets. Ce n'est pas parce que c'est en accord avec mes opinions que je n'ai pas de doutes : j'ai donc vérifié l'existence, entre autres, des "one euro job" en Allemagne et découvert une réalité effarante sur le soi-disant "modèle allemand", qui n'est guère qu'un modèle pour le patronat. (Je lie ici du Rue89, mais les sources sont variées et se recoupent.)

Au final, malgré un livre un peu lourd sur la forme vers le milieu, son programme est intéressant, mais il reste très vague sur l'implémentation. Comment veut il réaliser son protectionnisme vert, qui consiste à établir des taxes douanières sur la base du respect de l'environnement, ce qui permet de faire la nique à l'OMC. Il est vrai que l'Europe est la seule grande puissance à n'appliquer quasiment aucun protectionnisme là où les autres ne s'en privent pas. Je suis d'accord, mais comment convaincre l'Allemagne, puisque c'est le couple Franco-Allemand qui mène régulièrement la barque bleue étoilée de jaune ? J'aurais aussi apprécié connaître ses positions sur de nombreux autres sujets car, même s'il est vrai qu'il y a beau temps que l'économie a pris le pas sur le politique, je suis toujours curieux de connaître la position d'un candidat sur ACTA, sur l'immigration, la santé, l'intérieur, la justice, etc. Alors c'est sûr que cela aurait demandé un livre plus gros, plus cher (l'opus est à 2€) et écrit plus petit. Je réserve donc ma décision sur les primaires le temps d'en savoir plus de la part de chacun des candidats.



Votez pour la démondialisation ! de Arnaud Montebourg
chez Flammarion, ISBN n° 978-2-0812-6883-8

Accessoirement, je continue aussi de lire les petits recueils de discours de chez Points dont j'avais déjà parlé. Ce matin, donc, en plus du livret ci-dessus, j'ai pris deux discours sur les droits civiques des Noirs aux Etats-Unis, à savoir un discours de Malcolm X intitulé "Le Vote ou le Fusil" et un autre de John Fitzgerald Kennedy, antérieur, intitulé quant à lui "Nous formons un seul et même pays". Deux visions très différentes pour une même opinion sur la quête des doits civiques. Deux discours puissants, forts, viscéraux. Malcolm X se lance dans un combat définitif, JFK essaie de changer la loi mais aussi la mentalité du moindre de ses compatriotes.
Dans mon opinion, ces textes n'ont rien perdu et sont toujours aussi importants. Cette collection de discours chez Points ne m'a jamais déçu : on connaît tous une phrase célèbre de l'un ou l'autre discours, mais peu les ont lus en entier, alors que ça vaut vraiment le détour.



Le Pouvoir Noir, de Malcolm X et John Fitzgerald Kennedy
chez Points, ISBN n°978-2-7578-2200-5

mercredi 23 septembre 2009

Beaux discours et vie chère

Eh bien, je dévoire moi... Bon, vous me direz, je me foule pas vu la longueur des bouquins.

L'éditeur Points a édité trois microscopiques recueils qui reprennent, chacun, deux discours célèbres sur un thème donné. Je vais probablement en reparler vu que j'en ai acheté trois mais compte lire toute la série. Le premier que j'aie lu, dans le métro hier soir est le suivant :
I have a dream de Martin Luther King Jr. suivi de La Nation et la race, de Ernest Renan
chez Points
ISBN : 978-2757814994


Deux discours, dont le premier est archi-célèbre mais dont, évidemment, personne ne connaît autre chose que la première phrase, ou peu s'en faut. C'est un peu comme le deuxième couplet de la Marseillaise : on se doute qu'il existe, mais quant à savoir ce qu'il dit...

Le discours de Martin Luther King Jr. est superbe. Il est écrit avec une passion forte mais douce. Il incite et n'oblige pas. Les mots coulent dans un anglais agréable (le discours est reproduit en VO et VF). C'est un discours d'espoir, de combat, mais aussi de pardon.

Celui de Ernest Renan, qui est un cours donné à la prestigieuse Sorbonne, est beaucoup plus sobre dans sa langue, mais très intéressant. Ecrit en 1882, même s'il est daté sur certains points, il est à la fois visionnaire (il prédit la seconde guerre mondiale, voire la première) mais surtout c'est un superbe recueil d'arguments mettant fin à tout le discours idiot sur les races et leur accolement artificiel à la notion de nation. Il y détruit par des arguments simples mais bien vus tout les discours inane qu'on peut entendre dans la bouche de notre extrême droite (voire moins extrême depuis la création d'un ministère précis).

L'autre livre que j'ai lu dans le métro hier (j'ai beaucoup pris le métro hier) est le récit, autobiographique, d'une étudiante poussée par ses difficultés financières à la prostitution. Le sujet est intéressant et nos politiques n'ont jamais cherché à résorber les causes du problème (chèreté des études, manque de places en Cité U, fourchette d'étudiants n'ayant ni revenu ni accès aux bourses, travail étudiant rare et mal payé, etc). Le livre raconte donc la spirale noire qui la fait descendre vers un travail qui la révolte elle-même et comment se déroule sa vie. Pour ceux qui se poseraient la question : non, ce livre n'est pas érotique pour un sou. Il est sordide. Cependant, même si la narratrice nous raconte son désespoir, le texte manque un peu de style et n'arrive jamais vraiment à rendre le coté sordide qu'elle déclare elle-même supporter (et je la crois aisément), ce qui nuit à l'impact du récit sur le lecteur, hélas. Un texte intéressant à la fin du livre est une mini étude sociologique sur ce milieu, qui montre l'ampleur du désastre : il semble qu'environ 40 000 étudiants, majoritairement des filles mais pas seulement, se prostituent pour pouvoir faire des études. Le chiffre, énorme, est effrayant. La facilité avec laquelle cela semble arriver est elle aussi effrayante.

Mes chères études - Etudiante, 19 ans, job alimentaire : prostituée, par Laura D.
chez Max Milo ou en poche chez J'ai Lu
ISBN : 978-2353410323

mardi 3 mars 2009

A combien estimez-vous votre cerveau ?

La question se pose sérieusement, depuis le fameux mot de Patrick Le Lay (alors PDG de TF1, 2004, in Les Dirigeants Face au Changement) : "(...) Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible." TF1 vendrait donc mon cerveau sans me fournir une part des bénéfs ? Ils diraient que leurs émissions sont le bénéf qui me revient. Sauf que j'ai pas la télé et qu'en ces temps de disettes, honnêtement, je préférerais de l'argent. Ah oui, mais mon cerveau n'est alors pas dispo, puisque les messages consuméristes ne me parviennent plus ?
Oh, ils me parviennent, ne nous inquiétons pas de ça. Rien que dans mon film préféré, Blade Runner, une publicité Coca Cola envahit l'image pendant un court moment. Court mais néanmoins présent. Si je touchais une thune à chaque panneau, placard, spot, logo ou autre qu'on me force à bouffer, je serais riche. Sur Internet, quand un cuistre me lasse, il me suffit d'un clic pour que plus jamais un de ses messages ne vienne salir mon écran. Il y a des moyens d'automatiser son mépris. Mais pas pour la publicité et le monde réel, et c'est bien dommage.
Heureusement, des trucs comme le TiVo, qui enregistrent les émissions et fardent la publicité sont une amélioration, mais ça n'ôte pas le placement de produit dans les films (entre autres).

"Il faut se dépêcher de passer d'une société tournée vers les choses à une société tournée vers les gens. Lorsque les machines et les ordinateurs, les bénéfices et les droits de propriété prennent plus d'importance que les êtres humains, on ne peut conquérir les triplés géants du racisme, du matérialisme et du militarisme."
- Martin Luther King Jr.

N'ayant pas, pas encore, lu le célèbre pamphlet de Naomi Klein, No Logo, j'ai rapidement lu le court ouvrage de Marie Bénilde sur les rapports malsains entre médias et publicité.

On achète bien les cerveaux. La publicité et les médias.
de Marie Bénilde chez Raisons d'Agir
ISBN n°972-2-912107-31-2

Ce livre est un court résumé des rapports entre la publicité et les médias. Des débuts de la publicité à sa mainmise sur la presse ou la télévision, en passant par le flicage des internautes afin de les étudier pour mieux les inonder de publicité. La publicité va jusqu'à récupérer les slogans de ses détracteurs pour vendre ses bêtises dont on n'a pas besoin, mais la formatation de la société pour ne faire de nous que le pinnacle de nos possessions est tel qu'ils peuvent se le permettre, nuisant à la critique même du sujet. Sans même parler de l'envahissement continu, qui salit nos murs, nos paysages, nos cerveaux (la bien jolie science du neuromarketing).

C'est donc un portrait d'une noirceur rare, auquel j'ai bien du mal à trouver des contre arguments afin de relativiser ce paysage de l'horreur à logo qui se dessine sous mes yeux.

Utilité au militant de gauche :
  • Ce livre résume l'évolution de l'hydre publicitaire et son envahissement de tout, partout
  • Ce livre évoque les luttes et les méthodes pour lutter qui ont servi, avec leurs résultats, mais en filigrane du texte
  • Ce livre rappelle toutes les atteintes à la personne, de toutes sorte, que représentent la publicité, chose immorale n'hésitant pas à utiliser les enfants
  • Ce livre rappelle aussi l'impuissance des forces politiques, qui se contentent éternellement de chartes, conventions et autres couenneries destinées à ne surtout pas légiférer pour mettre un terme définitif à certains comportements.
Allez, pour parler de choses plus joyeuses, je suis tombé chez mon petit libraire indépendant favori sur un petit recueil ma foi bien joli de citations de Martin Luther King Jr. d'où provient la citation qui orne ce message. Je cherchais un recueil de ses discours et sermons, mais ce n'est que partie remise.

Rêver : inspirations et paroles de Martin Luther King, Jr.
aux éditions Acropole
ISBN n°978-2-7357-0279-4

En attendant, ce livre permet d'entrevoir le grand homme qu'il était. Ces quelques formules, extraits, de ses nombreux sermons et discours ne sont pas que relatives à la lutte pour les droits civiques des Noirs aux Etats Unis. Cet ouvrage montre le grand humaniste, empreint d'une vision claire de ce que doit être le rapport entre les hommes.
Ce trop court opuscule, joliment présenté, ne m'a donné que plus envie de mettre la main sur un recueil de textes complets.

Utilité au militant de gauche : ce livre permet de ne pas oublier qu'une société, c'est avant tout des hommes, que tout ce qui fonde cette société devrait être au service des hommes et non l'inverse, quelle que soit leur origine, couleur de peau, langage, situation sociale, ou autre.