lundi 7 juillet 2014

Summer of Fail : je sais où je commence...

... mais rarement où je finis.

Mon pote Alias a lancé une idée marrante cet été, il s'agit du "summer of fail". Je vous invite à lire son billet mais, essentiellement, il s'agit de parler de ce que l'on a pas réussi à accomplir.

En fait, j'ai une longue liste d'échecs. Très longue. Parce que je finis pas ce que je comm... Non, désolé, la blague était facile, j'ai pas sur résister. Je disais donc que je termine rarement ce que je commence. J'ai des tonnes d'ébauches, de débuts, de commencement de trucs.

J'avais commencé à rédiger une version perso (avec au début l'aide d'un pote) d'un jeu de rôles célèbre, INS/MV. J'ai fini de rédiger INS en 4 ans. Hm. Reste à écrire les deux autres. Ils ont pas beaucoup bougé depuis bien longtemps.

J'ai commencé d'écrire un jeu de rôles post-cyberpunk où qu'on jouerait des journalistes : cela ressemble à un immense tas de notes. J'ai les 7 premiers chapitres d'un roman, dans lequel j'écris 3 phrases tous les 2 mois pour me persuader que j'ai pas abandonné.

J'adore la photo, j'en prends des tonnes. Comme je fait de l'argentique, je développe mes films, je les scanne et ... et pis voilà. Je les colle sur flickr pas retouchées, pas dépétouillées, etc. Au final, je prends la photo mais je ne termine pas correctement la tâche qui serait de présenter une photographie irréprochable.

J'ai promis une aquarelle à un pote pour illustrer son livre. J'espère ardemment y arriver sous peu, pare que, merde, j'ai promis et j'ai accompli quelques brouillons d'idées.

J'avais un projet d'oeuvre d'art dans les catacombes. J'ai une ébauche du résultat final sur une feuille volante.

J'ai des projets de pochoirs pour poser dans les rues : j'en ai fait quelques uns (et posé) mais le dernier est toujours sur la planche à découper, à moitié fait.

Le problème de cette absence de volonté pour finir les choses, c'est que cela en devient auto-réalisateur. J'en arrive au point où je n'avance plus parce que je sais que je ne finirai pas...

Ce blog est un peu l'unique contre-exemple. Je ne l'ai jamais laissé tomber. Y'a eu des creux, des absences, des retards mais j'essaie de m'y tenir. Et d'ailleurs, il faudrait pour y arriver que je finisse le livre qu'une lectrice m'a offert et que je le fiche. Ensuite, que je fasse les billets annoncés à propos de l'EZLN. Ça devrait le faire.

2 commentaires:

  1. ;) Tout le contraire de moi : je finis toujours tout. Si je ne suis pas sûre de pouvoir finir, je préfère ne pas commencer. Si je ne finis pas, j'ai comme un rouage qui tourne dans le vide, c'est la panique, je ne peux rien faire tant que la chose commencée n'est pas terminée.
    Depuis très peu de temps, je m'autorise à ne pas terminer un bouquin qui me gonfle vraiment. Trop à lire, pas de temps à perdre.
    Et certains livres, même durs, valent la peine qu'on fasse l'effort de les lire jusqu'au bout ;p

    RépondreSupprimer